mardi 19 octobre 2010

Réponse de SFR (par courrier cette fois !)

Voici la réponse de SFR. Cette fois, ils l'ont faite par courrier, comme quoi, il y a du progrès !
 Comme d'habitude, cliquer dessus pour mieux le lire.
Cette réponse est  courte et partielle. Évidemment, ils disent être dans leur bon droit et qu'ils poursuivent la procédure de recouvrement.

Analysons cette réponse plus en détail :

Ce courrier ne répond pas point par point au courrier du 29/08/2010.
Il y avait 6 demandes, il aurait dû y avoir 6 réponses au moins (dont l'acquittement de la demande de l'ensemble des données personnelles).

 
Ils n'ont toujours pas répondu sur le fond sur la nature des frais de résiliation. (troisième point de la lettre). Par contre, et là, c'est intéressant ils disent qu'ils ne sont pas en corrélation avec le coût facturé par l'opérateur. Ils « oublient » juste de dire à quoi ils correspondent.

L'argument "d'ailleurs, je ne constate pas lors de votre inscription de contestation de ces frais" est un peu n'importe quoi. Et on va en profiter. Je rappelle que lors de son inscription, il n'y avait pas de frais de résiliation (Tele2). Et comme mon amie n'a jamais accepté un nouveau contrat par écrit et que SFR n'a jamais envoyé un nouveau contrat par lettre recommandée avec accusé de réception, un nouveau contrat n'est pas applicable. Par contre, s'ils pouvaient prouver qu'ils ont envoyé un nouveau contrat indiquant des frais de résiliation, celui-ci aurait été considéré accepté au bout de 4 mois. La loi est ainsi faite, même si ce n'est pas très favorable aux consommateurs. Heureusement, SFR fait des économies et n'envoie pas ses modifications de contrat par lettre recommandée avec accusé de réception, on va donc leur demander qu'ils lui fournissent des preuves irréfutables que ce nouveau contrat lui était applicable ainsi que la fourniture de l'ensemble des clauses contractuelles qui les liaient. Et SFR, ne sera bien sûr pas capable de fournir ces preuves. C'est une seconde arme pour ne pas payer ces frais de résiliation au cas où ils pourraient justifier ces frais. Tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à pas utiliser des arguments ridicules disant qu'elle n'avait pas contesté ces frais lors de l'inscription. Quand on me cherche, on me trouve et je sors des armes atomiques !

Sur la fin de l'abonnement, ils n'ont pas compris qu'ils répondaient à la mauvaise partie du courrier du 29/08/2010. Bon, c'est peut-être dû à ce courrier qui objectait à la fois sur le début de la période de 10 jours prévu par la loi Chatel et qui disait surtout que n'ayant plus accès à l'espace facture, elle considérait que l'abonnement était résilié au plus tard à cette date. Leçon à retenir : faire simple dans les courriers ou bien distinguer les différents points pour que ça ne prête pas à confusion ou à esquive.


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